Cette rivière est la plus grande des canyons. Beaucoup plus large, avec un courant bien plus fort que les autres, elle est aussi la plus dangereuse. Si vous tombez dedans, c'est la mort assurée. N'essayez pas non plus de l'atteindre, car les falaises qui la bordent sont trop grandes, et les corniches trop étroites et fragiles.

Ces pics de pierre sont immenses. Ils sont constitués de la même roche que les canyons. Le chemin principal pour patrouiller parmi les canyons entre dans ceux-ci à cet endroit, qui est donc plutôt fréquenté par les cow-boys. Un conseil : si vous êtes un indien ou un cheval sauvage, évitez ce lieu à l'heure des patrouilles !

Cette vaste plaine de poussière est vide. Immense, presque complètement plate, et rien d'autre qu'un petit arbuste dans un coin, entouré d'une minuscule source qui disparaît aussitôt et de quelques maigres touffes d'herbe. C'est le lieu parfait pour tester sa vitesse, car elle fait plus d'un kilomètre, de long comme de large, et qu'elle est presque plane. Certains soldats y viennent pour entraîner leur montures, que ce soit en vitesse, en endurance, ou en dressage. Mais il n'y a rien à sauter, aucun obstacle à éviter. L'une des choses qui plait le plus dans cette plaine, c'est que son entrée principale est constituée d'un couloir entouré de chaque côté par des de très larges murs de deux mètres de haut environ, constitués de la même roche que les canyons, et qui s'étendent sur une centaine de mètres, dont le bout du côté de la plaine forme une arche sous laquelle même un grand cheval de trait peut passer. Le reste de la plaine est entouré par les canyons.

Si d'un côté, les canyons laissent place à la Plaine Aride, à l'est on retrouve cette vaste prairie. L'herbe y est sèche et rase, mais paraît délicieuse après une longue journée de patrouille. Là où passent les équidés, l'herbe ne repousse plus, laissant place à de nombreux chemins de terre sinueux.